Désolé pour le retard, coup de chaud côté boulot :-)
Oui, une croyance agit et conditionne un comportement qui s'oppose à ce qui est, ce qui trahit une attente quant à ce qui devrait être, "devrait être" qui est purement imaginaire, et donc toujours faux, irréel : le réel est ce qui est.En fait je ne fais pas que constater ce qui s’est passé.Je recréé à chaque fois un personnage qui refuse ce qui est comme c’est
Le "devrait être", qui exprime une attente, génère une friction avec ce qui est, un stress, une tension.
Oui, l'espace dans lequel se déroule tout ça ne demande rien, n'attend rien. Il est simple présence, acceptation (acceptation dans le sens de reconnaissance de ce qui est. Ce n'est pas une résignation, c'est "ici maintenant les choses sont ainsi, mais peuvent être différentes plus tard")l’espace qui perçoit est-il derangé ? Non pas du tout,
est-ce un problème ? Idem
Notre nature essentielle est paix...
Et le stress, la fin de l'état de paix, est le signal important que tu quittes ta nature essentielle : la sensation de dérangement (tension, contraction, irritation, tout stress, à des degrés parfois très discrets (et plus tu "assainiras" le terrain, c.a.d. plus des croyances te lâcheront, par prise de conscience de leur fausseté, plus tu percevras des niveaux très discrets de contraction), cette sensation de dérangement, donc, signale l'irruption du "personnage" (=> un moment de croyance qui induit une réaction et l'illusion d'un acteur...)
Percevoir cette contraction, tension, accepter cet état passager te ramène à la sérénité.
Dans cet exemple de situation (remémore-toi bien un exemple), quels sont les signes qui t'indiquent que tu quittes l'espace de paix et que tu es mû par des croyances, dans la réaction ? (et pas dans l'état de vérité, naturel, authentique)Justement je m’habitue à chaque fois que j’en ai la présence à rester en observateur des pensées seulement dans certains cas comme par exemple un conflit avec quelqu’un que j’ai encore en travers de la gorge je vois bien que je fais "comme si" ça ne me touchait pas et je botte en touche.
Plus compliqué : Est-ce que, dans cet exemple, tu identifies toutes les croyances fausses qui sont à l'oeuvre ?
À bientôt,
Thierry