Bonjour,
je n'ai pas un parcours très ancré dans la spiritualité. Le fonctionnement humain et universel m'a toujours intéressée par le biais d'autres disciplines : psychologie, parapsychologie, énergie (arts martiaux, chi kong, tai chi).
En m'intéressant au reiki, de fil en aiguille j'ai commencé à lire des témoignages d'éveil et ils ont résonné avec une hypothèse que je faisais très jeune, et à laquelle je n'avais pas pensé depuis longtemps: peut-être qu'en fait la vie est un rêve et que quand on meurt, on se réveille. Et j'ai donc commencé à lire et écouter (en vidéo, pas de visu) différents enseignants de la non dualité (beaucoup Rupert Spira mais aussi Douglas Harding, Francis Lucille, Jeff Foster, Alex Kimpe et j'ai découvert plus récemment Gérard); bref progressivement j'ai intégré tout un tas de connaissances intellectuelles concernant l'éveil et l'absence de moi au contrôle, mais je ne l'ai pas réalisé dans l'expérience, je n'ai pas eu le déclic "mais oui bien sûr!".
Et maintenant je voudrais vraiment voir la vérité plutôt que la croire. Je crois avoir très brièvement ressenti une fois une unité entre moi et mon environnement, comme si tout mon champ visuel était un ensemble en 2d aux couleurs plus saturées qu'habituellement et m'incluait, mais ce ressenti a disparu dès que j'en ai pris conscience, 1 seconde plus tard :).
J'ai parfois l'impression que les connaissances biaisent une vraie compréhension. J'ai de plus une formation plutôt scientifique à la base et j'ai du mal à m'empêcher de raisonner avec l'intellect, qui vient toujours me raconter des trucs alors que j'essaye de l'ignorer. Je n'arrive pas à ignorer les concepts et les pensées. Et j'ai beaucoup de mal à pratiquer la méditation.
Voilà en gros! Merci!
besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
(et je m'appelle Céline, j'ai oublié de signer :) )
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bonjour Céline,
Je m'appelle Fred, et je te propose de t'accompagner dans cette démarche.
Ce n'est pas une vraie compréhension que nous cherchons ici, c'est voir l'expérience au-delà de toute compréhension.
Serais-tu d'accord de laisser de côté tous les livres, toutes les vidéos, toutes les retraites pendant notre échange ?
Nous allons porter notre attention sur ce qui est vérifiable, de première main, ici et maintenant.
Deux questions pour toi :
1. Mets-toi au calme, laisse les pensées de côté et observe, tout autour, ce qui est.
Dans l'instant, là, que manque-t-il ? Que cherches-tu dans cette démarche ? Comment la vie devrait-elle être ?
2. Si je te demandais de pointer le doigt vers ce que tu appelles 'moi', que pointerais-tu, là, tout de suite ? Un corps ? Une partie du corps ? Autre chose ? Réponds-moi toujours le plus simplement possible, sans 'jargon' spirituel.
Merci !
Fred
Je m'appelle Fred, et je te propose de t'accompagner dans cette démarche.
Tu as raison, les concepts et les pensées ne nous aideront pas ici !J'ai parfois l'impression que les connaissances biaisent une vraie compréhension. J'ai de plus une formation plutôt scientifique à la base et j'ai du mal à m'empêcher de raisonner avec l'intellect, qui vient toujours me raconter des trucs alors que j'essaye de l'ignorer. Je n'arrive pas à ignorer les concepts et les pensées.
Ce n'est pas une vraie compréhension que nous cherchons ici, c'est voir l'expérience au-delà de toute compréhension.
Serais-tu d'accord de laisser de côté tous les livres, toutes les vidéos, toutes les retraites pendant notre échange ?
Nous allons porter notre attention sur ce qui est vérifiable, de première main, ici et maintenant.
Pas de problème ! Ce n'est pas la méditation que nous demandons, pas de pratique, pas de but à atteindre, juste se rendre à l'évidence, encore et toujours.j'ai beaucoup de mal à pratiquer la méditation
Deux questions pour toi :
1. Mets-toi au calme, laisse les pensées de côté et observe, tout autour, ce qui est.
Dans l'instant, là, que manque-t-il ? Que cherches-tu dans cette démarche ? Comment la vie devrait-elle être ?
2. Si je te demandais de pointer le doigt vers ce que tu appelles 'moi', que pointerais-tu, là, tout de suite ? Un corps ? Une partie du corps ? Autre chose ? Réponds-moi toujours le plus simplement possible, sans 'jargon' spirituel.
Merci !
Fred
"To come to your senses you have to go out of your mind" - Alan Watts
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bonjour Fred, et merci d'accepter de m'accompagner!
Ok j'arrête les lectures et visionnages compulsifs.
J'essaye ce que tu me demandes des que j'ai un moment au calme et réponds à tes questions.
Ok j'arrête les lectures et visionnages compulsifs.
J'essaye ce que tu me demandes des que j'ai un moment au calme et réponds à tes questions.
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Voilà, j'essaye de te répondre.
Quand je fais ce que tu m'as demandé ça ronronne en boucle 'bon qu'est ce que je vais répondre, alors voyons ce qu'il manque, et qu'est ce que je cherche, holala je ne sais pas' et je commence à chercher des réponses à tes questions sans vraiment arriver à rester dans l'observation. Donc viennent d'autres pensées du style 'il me manque de l'affection, mais zut c'est une autre pensée' J'ai pu 'bloquer' les pensées 1 seconde peut-etre, et j'ai senti un genre de soulagement.
La vie devrait être simple sans 'noeuds au cerveau' et c'est ce que je cherche dans cette démarche! Du détachement vis à vis des pensées.
Bonne soirée!
C'est bien le souci: mettre les pensées de côté.1. Mets-toi au calme, laisse les pensées de côté et observe, tout autour, ce qui est.
Dans l'instant, là, que manque-t-il ? Que cherches-tu dans cette démarche ? Comment la vie devrait-elle être ?
Quand je fais ce que tu m'as demandé ça ronronne en boucle 'bon qu'est ce que je vais répondre, alors voyons ce qu'il manque, et qu'est ce que je cherche, holala je ne sais pas' et je commence à chercher des réponses à tes questions sans vraiment arriver à rester dans l'observation. Donc viennent d'autres pensées du style 'il me manque de l'affection, mais zut c'est une autre pensée' J'ai pu 'bloquer' les pensées 1 seconde peut-etre, et j'ai senti un genre de soulagement.
La vie devrait être simple sans 'noeuds au cerveau' et c'est ce que je cherche dans cette démarche! Du détachement vis à vis des pensées.
Je pointerais ma tête, mon visage.2. Si je te demandais de pointer le doigt vers ce que tu appelles 'moi', que pointerais-tu, là, tout de suite ? Un corps ? Une partie du corps ? Autre chose ? Réponds-moi toujours le plus simplement possible, sans 'jargon' spirituel.
Bonne soirée!
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bonjour Céline, merci pour tes réponses.
Pourrait-on explorer cette frustration, cette attente non soulagée?
1. Je voudrais que tu y portes toute ton attention, que tu ailles vraiment au cœur de la sensation, et que tu me la décrives, le plus simplement possible, avec tes propres mots. Prends vraiment le temps de bien explorer, sous toutes les pierres.
Quelle est la manifestation physique de cette frustration, le ressenti (pour t’aider, place-toi dans la situation où tu aimerais vraiment que ce mental se taise). Peut-être y a-t-il des sensations dans le corps?
Quand tu es au cœur de la sensation, accueille-la à bras ouverts et explore-la, qu’y trouves-tu? Que dit-elle? Que vois-tu derrière? Y vois-tu une crainte ou l’autre? S'il y a une crainte, accueille-la et va vers elle, puis décris aussi le plus naturellement possible.
2. Questionnons l’attente proprement dite, qu’on pourrait formuler comme ceci : ‘l’éveil ne peut se produire que quand le mental arrête son blabla’.
D’où vient cette attente? L’as-tu glanée au fil des lectures, de satsangs ou sur une chaîne YouTube?
Et si c’était juste ça, une idée plantée, acceptée puis prise un peu au sérieux?
Quel est ton ressenti si je te dis que l’éveil n’a rien à voir avec l’arrêt, le changement ni le débarras des pensées?
On reviendra sur le doigt qui pointe vers le visage après avoir éclairci ceci.
Merci !
Fred
Je ressens de la frustration dans tes mots. Et une attente par rapport à cette démarche: l’attente que le mental se calme, se taise, arrête son blabla. Ai-je raison?C'est bien le souci: mettre les pensées de côté.
Quand je fais ce que tu m'as demandé ça ronronne en boucle 'bon qu'est ce que je vais répondre, alors voyons ce qu'il manque, et qu'est ce que je cherche, holala je ne sais pas' et je commence à chercher des réponses à tes questions sans vraiment arriver à rester dans l'observation. Donc viennent d'autres pensées du style 'il me manque de l'affection, mais zut c'est une autre pensée' J'ai pu 'bloquer' les pensées 1 seconde peut-etre, et j'ai senti un genre de soulagement.
La vie devrait être simple sans 'noeuds au cerveau' et c'est ce que je cherche dans cette démarche!
Pourrait-on explorer cette frustration, cette attente non soulagée?
1. Je voudrais que tu y portes toute ton attention, que tu ailles vraiment au cœur de la sensation, et que tu me la décrives, le plus simplement possible, avec tes propres mots. Prends vraiment le temps de bien explorer, sous toutes les pierres.
Quelle est la manifestation physique de cette frustration, le ressenti (pour t’aider, place-toi dans la situation où tu aimerais vraiment que ce mental se taise). Peut-être y a-t-il des sensations dans le corps?
Quand tu es au cœur de la sensation, accueille-la à bras ouverts et explore-la, qu’y trouves-tu? Que dit-elle? Que vois-tu derrière? Y vois-tu une crainte ou l’autre? S'il y a une crainte, accueille-la et va vers elle, puis décris aussi le plus naturellement possible.
2. Questionnons l’attente proprement dite, qu’on pourrait formuler comme ceci : ‘l’éveil ne peut se produire que quand le mental arrête son blabla’.
D’où vient cette attente? L’as-tu glanée au fil des lectures, de satsangs ou sur une chaîne YouTube?
Et si c’était juste ça, une idée plantée, acceptée puis prise un peu au sérieux?
Quel est ton ressenti si je te dis que l’éveil n’a rien à voir avec l’arrêt, le changement ni le débarras des pensées?
On reviendra sur le doigt qui pointe vers le visage après avoir éclairci ceci.
Merci !
Fred
"To come to your senses you have to go out of your mind" - Alan Watts
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bonjour Fred, merci de ton retour!
Je vais explorer cette frustration et cette attente quand j'aurai un moment de calme (ils sont peu nombreux entre le boulot et un petit en bas âge!) et reviens te répondre!
Oui en effet il y a de la frustration et une attente, mais surtout que le mental puisse être un peu plus ignoré, plutôt qu'il ne se taise. D'arriver à ne pas forcément l'écouter, à ne pas forcément y réagir.Je ressens de la frustration dans tes mots. Et une attente par rapport à cette démarche: l’attente que le mental se calme, se taise, arrête son blabla. Ai-je raison?
Je vais explorer cette frustration et cette attente quand j'aurai un moment de calme (ils sont peu nombreux entre le boulot et un petit en bas âge!) et reviens te répondre!
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bien sûr ! Prends tout le temps nécessaire ...
Fred
Fred
"To come to your senses you have to go out of your mind" - Alan Watts
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bonsoir Fred,
Au niveau mental, ça se manifeste comme une bataille de pensées, entre celles qui commentent, celles qui demandent d'ignorer les commentaires, celles qui étiquettent les "éléments" pour l'exercice, et celles qui disent carrément de laisser tomber.
Au niveau physique, c'est comme une crispation au niveau du plexus et de la gorge.
Quand j'y plonge, la sensation physique disparait assez rapidement, je n'y trouve donc rien de plus.
La crainte de ne pas y arriver est apparue, avec la crainte de ne pas réussir à faire ces exercices, avec un serrement (pas sûre que ça se dise!) de gorge. Qui lui aussi a disparu assez vite quand j'y ai plongé.
Merci Fred et bon courage pour la lecture!
Céline.
Alors j'ai tenté d'explorer cette frustration plusieurs fois en me remettant dans le contexte de l'exercice d'hier.Pourrait-on explorer cette frustration, cette attente non soulagée?
1. Je voudrais que tu y portes toute ton attention, que tu ailles vraiment au cœur de la sensation, et que tu me la décrives, le plus simplement possible, avec tes propres mots. Prends vraiment le temps de bien explorer, sous toutes les pierres.
Quelle est la manifestation physique de cette frustration, le ressenti (pour t’aider, place-toi dans la situation où tu aimerais vraiment que ce mental se taise). Peut-être y a-t-il des sensations dans le corps?
Quand tu es au cœur de la sensation, accueille-la à bras ouverts et explore-la, qu’y trouves-tu? Que dit-elle? Que vois-tu derrière? Y vois-tu une crainte ou l’autre? S'il y a une crainte, accueille-la et va vers elle, puis décris aussi le plus naturellement possible.
Au niveau mental, ça se manifeste comme une bataille de pensées, entre celles qui commentent, celles qui demandent d'ignorer les commentaires, celles qui étiquettent les "éléments" pour l'exercice, et celles qui disent carrément de laisser tomber.
Au niveau physique, c'est comme une crispation au niveau du plexus et de la gorge.
Quand j'y plonge, la sensation physique disparait assez rapidement, je n'y trouve donc rien de plus.
La crainte de ne pas y arriver est apparue, avec la crainte de ne pas réussir à faire ces exercices, avec un serrement (pas sûre que ça se dise!) de gorge. Qui lui aussi a disparu assez vite quand j'y ai plongé.
Oui c'est tout à fait probable que je l'ai récupérée de lectures ou vidéos! Il est souvent mentionné que l'activité mentale voile la réalité. Je l'ai aussi eue les fois où j'ai tenté de méditer, ou pendant des stages de reiki. J'aimerais que ces pensées prennent moins de place!2. Questionnons l’attente proprement dite, qu’on pourrait formuler comme ceci : ‘l’éveil ne peut se produire que quand le mental arrête son blabla’.
D’où vient cette attente? L’as-tu glanée au fil des lectures, de satsangs ou sur une chaîne YouTube?
Oui peut-être mais alors comment rester présent à tout ce qui est si la majorité de l'attention est accaparée par la pensée?Et si c’était juste ça, une idée plantée, acceptée puis prise un peu au sérieux?
Je veux bien te croire :). Je ne ressens rien de particulier quand tu me dis ça, mais ce n'est pas tant la disparition des pensées que j'associe à l'éveil, plutôt la prise de distance avec elles.Quel est ton ressenti si je te dis que l’éveil n’a rien à voir avec l’arrêt, le changement ni le débarras des pensées?
Merci Fred et bon courage pour la lecture!
Céline.
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bonjour Céline,
Merci pour ces réponses !
Dans le ballet des pensées qui se pressent au portillon, il y avait:
« qu'est ce que je vais répondre », « qu'est ce que je cherche », « je ne sais pas », « je commence à chercher des réponses à tes questions », « il me manque de l'affection », « J'ai pu 'bloquer' les pensées, « ce que je cherche dans cette démarche ».
Regarde le dénominateur commun de ces pensées… c’est qui, c’est quoi, ce personnage principal?
Et si les pensées étaient un prétexte pour la recréation d’un personnage inexistant, auquel il y a un attachement, voire une addiction sponsorisée par une certaine crainte?
Peux-tu contempler cette question et voir si c’est le cas?
Sans ce personnage, sans l’histoire d’une Céline qui ne parvient pas à faire un exercice, à se détacher du mental, que reste-t-il?
Si je te dis qu’il n’y a jamais eu de Céline, qu’il n’y en a pas maintenant, et qu’il n’y en aura jamais, quelle est la réaction, quel est le ressenti?
Peux-tu plonger dans toute réaction qui survient et la décrire, toujours le plus simplement possible?
Peut-être ressens-tu de la crainte, de la déception, de la panique, peut-être rien du tout.
Ne pense pas, REGARDE et dis-moi.
Observe ces pensées qui se bousculent, comme des avions qui atterrissent et décollent, pas besoin de t’embarquer dans leurs blabla.
D’où viennent-elles, où vont-elles. Regarde bien ce qui t’est donné par l’expérience directe de ce moment, le seul qui existe. Vois-tu 'des pensées' ou plutôt 'une pensée en transformation constante'?
Vois-tu une Céline qui pense (Céline + la pensée) ou juste un flux de pensée?
Où est donc ce personnage principal, ce 'penseur'? Peux-tu le voir, le sentir, le toucher?
Prends bien le temps avec tout ceci, laisser percoler, reste avec les questions, comme en méditation :-)
Et réponds bien à tout.
Merci !
Fred
Merci pour ces réponses !
Voyons dans la réalité de l’expérience s’il y a vraiment quelqu’un qui peut arriver à quoi que ce soit, qui peut réussir ou échouer … quelqu’un qui prend distance avec les pensées ;-)La crainte de ne pas y arriver est apparue, avec la crainte de ne pas réussir à faire ces exercices ….mais ce n'est pas tant la disparition des pensées que j'associe à l'éveil, plutôt la prise de distance avec elles
Dans le ballet des pensées qui se pressent au portillon, il y avait:
« qu'est ce que je vais répondre », « qu'est ce que je cherche », « je ne sais pas », « je commence à chercher des réponses à tes questions », « il me manque de l'affection », « J'ai pu 'bloquer' les pensées, « ce que je cherche dans cette démarche ».
Regarde le dénominateur commun de ces pensées… c’est qui, c’est quoi, ce personnage principal?
Et si les pensées étaient un prétexte pour la recréation d’un personnage inexistant, auquel il y a un attachement, voire une addiction sponsorisée par une certaine crainte?
Peux-tu contempler cette question et voir si c’est le cas?
Sans ce personnage, sans l’histoire d’une Céline qui ne parvient pas à faire un exercice, à se détacher du mental, que reste-t-il?
Si je te dis qu’il n’y a jamais eu de Céline, qu’il n’y en a pas maintenant, et qu’il n’y en aura jamais, quelle est la réaction, quel est le ressenti?
Peux-tu plonger dans toute réaction qui survient et la décrire, toujours le plus simplement possible?
Peut-être ressens-tu de la crainte, de la déception, de la panique, peut-être rien du tout.
Ne pense pas, REGARDE et dis-moi.
Observe ces pensées qui se bousculent, comme des avions qui atterrissent et décollent, pas besoin de t’embarquer dans leurs blabla.
D’où viennent-elles, où vont-elles. Regarde bien ce qui t’est donné par l’expérience directe de ce moment, le seul qui existe. Vois-tu 'des pensées' ou plutôt 'une pensée en transformation constante'?
Vois-tu une Céline qui pense (Céline + la pensée) ou juste un flux de pensée?
Où est donc ce personnage principal, ce 'penseur'? Peux-tu le voir, le sentir, le toucher?
Prends bien le temps avec tout ceci, laisser percoler, reste avec les questions, comme en méditation :-)
Et réponds bien à tout.
Merci !
Fred
"To come to your senses you have to go out of your mind" - Alan Watts
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Merci Fred, ok je prends le temps de regarder ces questions et te réponds.
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bon, dans de la famille pour le week end, ca risqué d être plus compliqué que ce que je pensais d avoir un moment tranquille pour à la fois bien regarder et te répondre!
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Prends bien le temps de regarder ... à bientôt !
Fred
Fred
"To come to your senses you have to go out of your mind" - Alan Watts
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bonsoir Fred,
J'ai regardé tout ça mais je ne sais pas si ce sont des réponses très claires car ça ne m'a pas semblé très clair à regarder :)
Par contre je n'arrive pas à voir en amont, par quoi sont reliés tous ces composants? Ah si une réponse me vient en écrivant, ils semblent reliés par la connaissance que j ai d'eux.
Est ce que je suis attachée ou addict au personnage? Oui, dans la mesure où j'ai l'impression ne vivre que par lui, enfin qu'il est moi, depuis toujours!
Je vois une succession de pensées.
Je ne vois que des pensées, pas de Céline qui exécute l'action de penser. J'allais dire que je vois parfois l image de Céline qui pense mais je me rends compte que c'est une autre pensée :). (à ce sujet j ai vu que la mémoire n'était pas fidèle en réalisant que je ne devrais pas y voir mon image mais plutôt n'y voir que les perceptions reçues lors de l'enregistrement)
Bon la Céline qui a peur de ne pas arriver à faire les exercices n'est pas sûre d'avoir su bien regarder là où il fallait!
En tout cas merci, et très bonne soirée!
J'ai regardé tout ça mais je ne sais pas si ce sont des réponses très claires car ça ne m'a pas semblé très clair à regarder :)
Le dénominateur commun est je, un mot qui se réfère à un ensemble que j'ai du mal à définir, parfois au corps, parfois à la personnalité, ou à une émotion, ou à une opinion, ou à une forme d'intelligence, ou à une 'identité officielle', ou à un souvenir.Dans le ballet des pensées qui se pressent au portillon, il y avait:
« qu'est ce que je vais répondre », « qu'est ce que je cherche », « je ne sais pas », « je commence à chercher des réponses à tes questions », « il me manque de l'affection », « J'ai pu 'bloquer' les pensées, « ce que je cherche dans cette démarche ».
Regarde le dénominateur commun de ces pensées… c’est qui, c’est quoi, ce personnage principal?
Par contre je n'arrive pas à voir en amont, par quoi sont reliés tous ces composants? Ah si une réponse me vient en écrivant, ils semblent reliés par la connaissance que j ai d'eux.
Oui effectivement, les pensées semblent promouvoir Céline. Elles ont l'air d'être là pour le protéger d'une certaine manière, protéger son 'image', voire pour le diriger (pensées qui entraînent un certain comportement réactif pas forcément souhaité, par exemple lors d'un moment de colère).Et si les pensées étaient un prétexte pour la recréation d’un personnage inexistant, auquel il y a un attachement, voire une addiction sponsorisée par une certaine crainte?
Peux-tu contempler cette question et voir si c’est le cas?
Est ce que je suis attachée ou addict au personnage? Oui, dans la mesure où j'ai l'impression ne vivre que par lui, enfin qu'il est moi, depuis toujours!
Je sens ce personnage tellement ancré que je ne peux pas vraiment répondre à cette question sur la base du vu : dans mon expérience il est toujours là. Je ne peux qu'imaginer qu'en son absence il ne reste que des perceptions.Sans ce personnage, sans l’histoire d’une Céline qui ne parvient pas à faire un exercice, à se détacher du mental, que reste-t-il?
Je ressens un peu de tristesse et un genre de sentiment de gâchis (pour avoir passé tant de temps à promouvoir ce personnage)Si je te dis qu’il n’y a jamais eu de Céline, qu’il n’y en a pas maintenant, et qu’il n’y en aura jamais, quelle est la réaction, quel est le ressenti?
Peux-tu plonger dans toute réaction qui survient et la décrire, toujours le plus simplement possible?
Peut-être ressens-tu de la crainte, de la déception, de la panique, peut-être rien du tout.
Ne pense pas, REGARDE et dis-moi.
Je ne sais pas d'où elles viennent. Certaines sont automatiquement générées par les précédentes, d'autres par un événement, mais elles apparaissent et disparaissent sans que je puisse voir d'où et où.Observe ces pensées qui se bousculent, comme des avions qui atterrissent et décollent, pas besoin de t’embarquer dans leurs blabla.
D’où viennent-elles, où vont-elles. Regarde bien ce qui t’est donné par l’expérience directe de ce moment, le seul qui existe. Vois-tu 'des pensées' ou plutôt 'une pensée en transformation constante'?
Vois-tu une Céline qui pense (Céline + la pensée) ou juste un flux de pensée?
Je vois une succession de pensées.
Je ne vois que des pensées, pas de Céline qui exécute l'action de penser. J'allais dire que je vois parfois l image de Céline qui pense mais je me rends compte que c'est une autre pensée :). (à ce sujet j ai vu que la mémoire n'était pas fidèle en réalisant que je ne devrais pas y voir mon image mais plutôt n'y voir que les perceptions reçues lors de l'enregistrement)
Je ne peux pas trouver un penseur, non, je ne sais pas où il est. Mais il y a toujours cette petite voix qui me dit "mais si le corps, via le cerveau, fabrique des pensées, il est dans ta tête".Où est donc ce personnage principal, ce 'penseur'? Peux-tu le voir, le sentir, le toucher?
Bon la Céline qui a peur de ne pas arriver à faire les exercices n'est pas sûre d'avoir su bien regarder là où il fallait!
En tout cas merci, et très bonne soirée!
Re: besoin d'aide pour provoquer le déclic!
Bonjour Céline,
Merci pour ces réponses, on va faire simple et se contenter de deux ou trois questions par jour, pour bien les explorer à fond.
Ce contenu ne t’aidera pas dans cette démarche. Imagine que tu es dans le désert, tu marches depuis des heures et tu as soif. Je te propose l’idée d’une oasis. Est-ce que ça t’aide?
Si je te donne un bout de papier avec le mot ‘EAU’ écrit dessus, est-ce que ça étanche ta soif? ;-)
Pendant un moment, laisse le flux des pensées de côté et porte ton attention sur ce qui est vu, touché, senti, entendu, tout ce qu’on met dans la catégorie des perceptions sensorielles. Prends note de ce qui t’est offert par cette expérience immédiate et intime ce cet instant, avant toute interprétation.
Regarde bien, comme un nouveau-né qui n’a encore aucune idée de ce qu’il faut croire à propos de ce qu’il perçoit.
Porte l’attention sur un son, n’importe lequel, est-ce qu’il y a le son + une Céline qui entend, ou juste le son perçu?
Observe un objet dans la vision, n'importe lequel, est-ce qu’il y a objet vu + une Céline qui voit ou juste l’objet vu?
Observe une sensation dans le corps. Dirais-tu qu’il y a une sensation + une Céline qui fait l’expérience de la sensation, ou juste la sensation?
Fais bien l’exercice, ne te contente pas d’imaginer que tu le fais. Et surtout, ne pense pas, REGARDE :-)
Merci !
Fred
Merci pour ces réponses, on va faire simple et se contenter de deux ou trois questions par jour, pour bien les explorer à fond.
Tu regardes dans les pensées, pas dans ce qui se présente, ce qui est vivant, ici et maintenant … les pensées font bien sûr partie de ce tout qui est, vibre, se déroule maintenant, mais leur contenu présente comme une version alternative de la réalité, comme une réalité virtuelle.Le dénominateur commun est je, un mot qui se réfère à un ensemble que j'ai du mal à définir, parfois au corps, parfois à la personnalité, ou à une émotion, ou à une opinion, ou à une forme d'intelligence, ou à une 'identité officielle', ou à un souvenir. Par contre je n'arrive pas à voir en amont, par quoi sont reliés tous ces composants? Ah si une réponse me vient en écrivant, ils semblent reliés par la connaissance que j ai d'eux.
Ce contenu ne t’aidera pas dans cette démarche. Imagine que tu es dans le désert, tu marches depuis des heures et tu as soif. Je te propose l’idée d’une oasis. Est-ce que ça t’aide?
Si je te donne un bout de papier avec le mot ‘EAU’ écrit dessus, est-ce que ça étanche ta soif? ;-)
Pendant un moment, laisse le flux des pensées de côté et porte ton attention sur ce qui est vu, touché, senti, entendu, tout ce qu’on met dans la catégorie des perceptions sensorielles. Prends note de ce qui t’est offert par cette expérience immédiate et intime ce cet instant, avant toute interprétation.
Regarde bien, comme un nouveau-né qui n’a encore aucune idée de ce qu’il faut croire à propos de ce qu’il perçoit.
Porte l’attention sur un son, n’importe lequel, est-ce qu’il y a le son + une Céline qui entend, ou juste le son perçu?
Observe un objet dans la vision, n'importe lequel, est-ce qu’il y a objet vu + une Céline qui voit ou juste l’objet vu?
Observe une sensation dans le corps. Dirais-tu qu’il y a une sensation + une Céline qui fait l’expérience de la sensation, ou juste la sensation?
Fais bien l’exercice, ne te contente pas d’imaginer que tu le fais. Et surtout, ne pense pas, REGARDE :-)
Merci !
Fred
"To come to your senses you have to go out of your mind" - Alan Watts
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